Mission Protectas : Sébastien Dory

Qui es-tu en quelques mots, Sébastien ?

J’ai 31 ans, je suis originaire d’Arlon, en Belgique, et je vis en Suisse depuis 2 ans maintenant.

Quelle a été ta formation ?

De formation militaire, j’ai été en service pendant 8 ans à la caserne de Marche-en-Famenne.

Cela m’a permis d’être formé en TECC (Tactical Emergency Casualty Care) : je suis capable d’effectuer des soins de combat, c’est-à-dire de soigner des plaies par balle ou au couteau.

Je suis également régulièrement une formation de tir.

Et après cette expérience, qu’avez-vous fait ?

J’ai passé un an en tant que ranger dans un parc national au Canada en 2021.

J’ai ensuite rejoint Protectas en Suisse en août 2022.

Pourquoi Protectas ?

C’est une entreprise dans laquelle je me sens bien. Les personnes sont bien considérées et les évolutions peuvent être rapides.

Par exemple, dans mon cas, j’ai commencé en tant que simple agent de sécurité avec un contrat de 160 heures, puis je suis rapidement devenu responsable et aujourd’hui je suis chef de groupe. J’encadre une équipe d’une quinzaine de personnes. Notre rôle est l’intervention sur alarmes, y compris un service de rondes quotidiennes. Je gère aussi quelques agents de loge.

Comment restes-tu en forme ?

J’essaie de varier les activités physiques le plus possible. Tout d’abord, je fais du fitness : pompes, abdos, gainage, cardio. Dès que je peux, je fais aussi de la randonnée, de la course à pied ou du vélo, et un peu de boxe également.

Peux-tu nous raconter une anecdote qui a été marquante dans ton job ?

J’ai déjà fait quelques interventions sur alarme après effraction avérée. Je me souviens d’une en particulier, qui a eu lieu un dimanche vers 13h. Quand on arrive sur les lieux, on entre dans l’intimité des gens, c’est une grande responsabilité. On fait le « service après-vente », on doit appeler les forces de l’ordre, le serrurier etc.

Que penses-tu des femmes dans la sécurité ?

Je suis heureux d’’avoir 2 femmes dans mon équipe. C’est quelque chose qui m’est familier puisqu’il y en avait aussi dans l’armée. Elles sont rares mais certaines m’ont marqué à vie, ce sont de véritables guerrières. Certaines font 50 kg et portent le même poids que moi qui en fais 75 !

Sinon, les femmes ont souvent plus de tolérance, elles arrivent plus rapidement à apaiser un conflit, elles sont plus intelligentes ! On se complète bien, en fait.

Un conseil pour les femmes qui veulent nous rejoindre ?

Préparez-vous physiquement, par exemple en pratiquant un sport de combat ou un art martial, et surtout, si vous êtes passionnée par ce job, n’ayez pas peur de vous engager : il faut y aller !